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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 03:43

Bully-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous ramener quelques années en arrière, au collège, avec Bully : Scholarship Edition, appelé aussi Canis Canem Edit pour la version anglaise. Le jeu est édité est Rockstar Games et développé par différents studios de Rockstar : Rockstar Vancouver (PS2), Rockstar New England (PC, Xbox 360) et Rockstar Toronto (Wii). Le soft est sorti en octobre 2006 sur PS2, en mars 2008 sur PC et Xbox 360 et enfin en octobre 2008 sur Wii. Le joueur incarne Jimmy Hopkins, un ado de quinze ans renvoyé de nombreuses écoles. Il est envoyé par sa mère à la Bullworth Academy, un établissement qui est censé lui mettre du plomb dans la tête. Bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Les critiques de la presse spécialisée ont été très bonnes, mais l'accueil public a été mitigé avec des ventes moyennes. Comme je vais le détailler plus loin, ce GTA-like est complètement maîtrisé par Rockstar, ils ont transposé les mécaniques de GTA dans un univers inédit avec talent, comme ils le feront quelques années plus tard avec Red Dead Redemption, dont je vous ai parlé il y a un certain temps.

 

Intro de Bully : Scholarship Edition 

 

Comme je vous l'ai dit, ce jeu est un GTA-like où Jimmy se retrouve dans cette école pour mauvaises graines. Il devra remplir des missions, assister à différents cours (ou non, c'est au joueur de choisir de suivre l'emploi du temps de l'école ou pas). Un aspect social est présent de façon assez conséquente, entre les rendez-vous avec les filles de l'école à draguer (éventuellement), mais surtout, Jimmy devra composer entre les différentes bandes de l'école et ne pas hésiter à se battre pour arriver à ses fins. Le scénario du jeu est écrit par par Dan Houser, l'un des pères de GTA. Graphiquement, le jeu est dans la moyenne des capacités graphiques que l'on connaissait à l'époque de la sortie du soft. Ce qui est surprenant, c'est que malgré le fait d'être cantonné à la Bullworth Academy pendant 90% du jeu, la sensation d'être dans un monde ouvert reste présente grâce à la variété des activités proposées. Les musiques du jeu n'apportent qu'un surplus d'identité limité au jeu, mais finalement, cela ne gêne absolument pas le joueur lors de sa progression. Bien au contraire.

 

Bully : Scholarship Edition OST - Carnival Date

 

J'ai une relation particulière avec ce jeu. Je l'ai acheté totalement par hasard alors que j'avais acheté ma Wii depuis peu de temps. Et même lorsque j'ai mis le jeu dans la console, je n'ai pas compris l'intérêt du jeu instantanément. J'ai donc commencé une première partie qui n'a duré que quelques minutes, avant de ranger le jeu en me disant qu'il allait prendre la poussière comme pas mal de mes jeux Wii et puis, quelques mois plus tard, je me retrouve à lire des tests de ce jeu puis à visionner des vidéotests du jeu parce que j'étais intrigué à force d'entendre que le jeu était bon, que ce GTA-like valait vraiment le coup, j'ai effacé ma première partie pour en commencer une deuxième et du coup j'ai fini le jeu en deux longues sessions, en deux jours de jeu. Comme quoi, parfois la première impression est parfois trompeuse. Bully : Scholarship Edition représente l'adolescence de beaucoup de joueurs et finalement, j'ai compris à quel point le jeu était sympa à jouer. Et vous savez quoi ? En écrivant cette chronique, j'ai bien envie de m'y remettre tiens. Juste pour le fun.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Jimmy-and-Cheerleader.jpg Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique. 

25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:21

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Bonjour à tous,

 

Le personnage que je vais vous présenter sort du bouillonnant cerveau de Florent Gorges, un auteur bien connu des gamers hsitoriens comme moi, puisqu'il a commencé à nous conter l'histoire de Nintendo (3 volumes parus). A ses heures perdues, il dessine des strips mettant en scène Monsieur Tako, un poulpe à qui il arrive de drôles d'aventures !

 

Monsieur Tako

Vous pouvez retrouver les autres aventures de Monsieur Tako sur le blog d'Omake books (la maison d'édition créée par Florent Gorges) sur www.gameblog.fr

 

Vidéoludiquement vôtre,


Photo 16 Utori

24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 03:18

Super-Mario-Galaxy-2-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, on va retourner faire un tour au Royaume Champignon, puisque je vais vous parler de Super Mario Galaxy 2. Développé et édité par Nintendo, le jeu est sorti le 23 mai 2010 aux USA, le 27 mai 2010 au Japon et le 11 juin 2010 en Europe. Shigeru Miyamoto est producteur du jeu et avant sa sortie, il a clairement déclaré que Super Mario Galaxy 2 n'a pas été développé autour d'un scénario étoffé de façon volontaire pour se concentrer sur le gameplay du jeu. En conséquence, le scénario est le même que le premier Super Mario Galaxy, dont je vous ai parlé avec amour dans la chronique n°40 du blog. Comme d'habitude, Peach se fait enlever par Bowser pour avoir sa belle auprès de lui pour gouverner son propre empire galactique, même si la demoiselle blonde n'avait pas tellement envie de participer à cette gouvernance despotique. On prend les mêmes ficelles et on recommence avec des améliorations de gameplay  en rafale, Nintendo voulant faire mieux, plus beau et plus sympa que le premier opus et la critique ne s'y est pas trompée en encensant ce titre avec une emphase incroyable. Le jeu de plate-forme est encore magnifié dans ce jeu.

 

 

Intro de Super Mario Galaxy 2

 

Nintendo est une société marquée au fer rouge dans le coeur de son histoire par le jeu de plate-forme. C'est grâce à Mario que Nintendo est connu à travers le monde, et ce jeu ne fait pas exception. Super Mario Galaxy 2 pousse le jeu de plate-forme en 3D dans ses derniers retranchements, avec des idées de gameplay constamment renouvelées à chaque niveau, à l'intérieur de chaque galaxie. Evidemment, vu l'absence d'un scénario fouillé, le joueur (moi le premier), a l'impression de traverser une suite de niveaux sans vraiment s'attacher à une éventuelle histoire. Mais heureusement pour lui, ce soft possède des atouts qui rattrapent cette faiblesse. Le premier d'entre eux, c'est l'aspect graphique du jeu, d'une beauté à couper le souffle. Des graphismes aussi colorés et aussi fins sur la Wii, alors qu'elle est réputée pour être plus faible graphiquement que ses concurrentes, sur ce jeu elle n'a pas à rougir face aux consoles HD. L'autre point positif du soft, c'est évidemment les musiques symphoniques composées par Koji Kondo qui sont magnifiques, même si beaucoup de morceaux sont des reprises tirées d'anciens jeux Mario, ce qui fait vibrer la fibre nostalgique des joueurs. Super Mario Galaxy 2 est un jeu fort à bien des égards.

 

 

Super Mario Galaxy 2 OST - Yoshi Star Galaxy/Tall Trunk Galaxy

 

Mario est le plombier italien le plus connu du monde, c'est un fait. Je l'ai déjà dit, mon ADN vidéoludique originel est bleu et capable de courir à la vitesse du son (imaginez des molécules d'ADN bleues en train de courir avec des chaussures rouges... D'accord, j'arrête de délirer) et Mario est un personnage que j'ai découvert un peu plus tard. Et avec Super Mario World, j'ai pris une baffe monumentale, je l'ai déjà écrit précédemment. Avec Super Mario Galaxy 2, j'ai pris un gant de boxe dans la joue droite. Après le premier Super Mario Galaxy, je pensais que Nintendo était arrivé au bout de son concept, que le genre plate-forme avait reçu sa dernière toile de maître, mais c'était loin d'être le cas. Tout au long du jeu, j'avais les yeux écarquillés, à me dire que chaque niveau serait le dernier qui aurait des idées de gameplay géantes. Evidemment, j'ai déjà dit cela dans le paragraphe précédent, mais j'essaie de vous transmettre l'émotion qui m'a saisi lorsque ma Wii a chauffé pendant les longues heures où j'ai dirigé Mario dans ce monde magnifique. Je vous avoue que non je n'ai pas encore les 242 étoiles du jeu, mais j'y travaille et un jour je les aurais toutes. C'est promis.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

super-mario-galaxy bottom Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique. 

23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 11:59

ALTTP-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Comme je n'ai pas eu le temps de vous écrire une belle chronique hier et que je me refuse catégoriquement à vous laisser sans article aujourd'hui, je vous fais découvrir A Link to the Past Week. Crée par Do it Yourself Prod. le principe de cette série de vidéos est simple : reprenant le concept du Zapping de Canal +, la recette est appliquée au jeu vidéo. Toutes les semaines, ses auteurs reviennent sur les vidéos et événements loufoques du média vidéoludique.

 

 

A Link to the Past Week #55

 

Vous pouvez les retrouver sur leur chaîne Youtube et leur chaîne Dailymotion ainsi que sur le site Nerd Entertainment System à l'adresse suivante : www.nesblog.com.

 

Enjoy ! 

 

ALTTPW-bottom.jpg Utori

22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 01:17

Forza-4-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vous propose de monter dans ma bagnole de course. C'est fait ? Sanglez-vous bien, mettez votre casque... C'est bon ? Et c'est parti pour un tour de piste avec Forza Motorsport 4. Le jeu est sorti aux USA le 11 octobre 2011 et en Europe le 14 octobre 2011. Cette simulation automobile permet à chaque joueur de rouler à bord de puissants bolides pour gagner des courses sur circuit tout autour du monde. Les habitués du genre comparent très rapidement ce soft avec la série des Gran Turismo. Depuis le début de la la licence Forza Motrosport en 2005, les développeurs du studio Turn 10 ont toujours essayé d'égaler le maître que représente Gran Turismo. Forza Motorsport 4 est une exclusivité sur Xbox 360 et la série est ce qu'on appelle un system seller, c'est à dire que ce jeu peut faire vendre à lui tout seul la console de Microsoft. Pour preuve, c'est Microsoft Games Studios qui édite le jeu, ce qui montre à quel point le constructeur américain soutient cette licence. Dan Greenawalt et ses équipes ont voulu accoucher d'un petit bijou. Ont-ils réussi leur pari ? Réponse dans le paragraphe suivant.

 

Intro de Forza Motorsport 4

 

Forza Motorsport 4 est une simulation automobile certes, mais l'accent a toujours été mis sur une accessibilité voulue et assumée, pour satisfaire tous les joueurs avec une difficulté très adaptative. Plusieurs aides à la conduite peuvent être activées ou non, selon le profil du pilote que le joueur devient dès le début du jeu. Bien évidemment, plus le joueur désactive les aides au pilotage, plus sa prime de fin de course est élevée. La mode carrière est gargantuesque avec des centaines d'épreuves à parcourir. Chaque opus de la série Forza Motorsport sort de façon régulière, à savoir tous les 2 ans. Comme une horloge suisse, Turn 10 nous sort son opus de simulation automobile, en cherchant à faire toujours mieux, graphiquement notamment. A ce sujet, Forza Motorsport 4 est tout simplement magnifique. La physique des véhicules est encore améliorée par rapport à l'opus précédent, les voitures étant légèrement plus lourdes que dans Forza Motorsport 3. La sonorité des moteurs est extrêmement bien rendue ce qui renforce encore la sensation d'immersion du joueur. C'est donc un pari réussi de la part de Turn 10.

 

Forza Motorsport 4 - Mercedes SLS AMG Gameplay

 

Si vous me lisez depuis un certain temps, vous avez dû comprendre que je suis un aficionado des jeux de course automobile. Il est donc évident que j'ai joué de façon intensive à tous les épisodes de la série Forza Motorsport, mais aussi à tous les épisodes de la licence Gran Turismo. J'ai passé de longues heures sur chacun de ces titres et comme je l'ai expliqué plus haut, Turn 10 a toujours considéré Gran Turismo comme une référence à égaler voire à battre. Pour avoir joué à Gran Turismo 5 et pour avoir été déçu comme beaucoup de joueurs, je peux affirmer aujourd'hui que Forza Motorsport 4 a surpassé la référence japonaise en matière de simulation automobile. Dan Greenawalt et ses équipes sont là pour donner du plaisir au joueur et je pense que c'est réussi à tous les niveaux. Forza Motorsport 4 possède des fonctionnalités qui utilisent Kinect, mais n'ayant pas le recul suffisant devant ma télé pour l'utiliser je ne peux malheureusement pas vous en parler. En revanche, je pourrais vous parler de l'Autovista, présent dans le jeu, mais je préfère vous laisser le découvrir par vous même. En résumé, si vous voulez une expérience unique et décoiffante sur un jeu de course, Forza Motorsport 4 est fait pour vous.  

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Peugeot-908.jpg Utori

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 03:18

FFIX up
Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je vous propose un voyage à travers une seule et unique saga, le série ultra connue des Final Fantasy. je me concentre sur la période
en 3D avec les trois opus parus sur PS1 et le premier sorti sur PS2. Vous l'avez compris, on commence par Final Fantasy VII pour aller jusqu'à Final Fantasy X. Nobuo Uematsu est
à la baguette, et comme toujours c'est somptueux.

Final Fantasy VII - Judgement Day 

Comme je l'ai déjà dit à l'intérieur d'autres chroniques, Final Fantasy VII est l'épisode le plus connu de la série parce que c'est le premier épisode de lasérie en 3D qui est sorti sur la PS1. Et tout le monde s'en souvient. Tout simplement.

Final Fantasy VIII - The Man With The Machine Gun

J'ai choisi ce morceau pour mettre en lumière un personnage un peu oublié de ce jeu, à savoir Laguna Loire, que l'on incarne lors des "rêves" de Squall et de son
groupe. Final Fantasy VIII à été décrié par la critique à l'époque et par extension boudé par les joueurs, alors qu'à mes yeux c'est un très grand opus de la série.

Final Fantasy IX - Prelude

Final Fantasy IX est l'un des rares opus de la série auquel je n'ai pas eu la chance de jouer. Je sais simplement que c'est le dernier Final Fantasy du créateur de la série, Hironobu Sakguchi, qui après le réalisme de Final Fantasy VIII, serait revenu à un design plus mignon, je pourrais vous le confirmer lorsque je pourrais y jouer si
je le trouve sur PS1. Et oui, je veux y jouer sur la console d'origine. Pour autant, je ne me lasse pas d'écouter l'OST du jeu, qui est magnifique.

Final Fantasy X - Suteki Da Ne

Cet opus de la série est donc le premier à sortir sur PS2 et cette histoire avec Tidus d'un coté et Yuna de l'autre a marqué beaucoup de joueurs. Nobuo Uematsu a été
moins impliqué dans la bande son de cet opus, pour une raison que j'ignore très honnêtement. Et pour répondre à une éventuelle question, oui, j'ai essayé Final Fantasy X-2 et non, je
n'ai pas aimé cette suite. Voilà c'est dit. La musique de Final Fantasy X me transporte, comme toujours. 

J'espère que le voyage musical que je vous ai proposé a été agréable pour vous et que les notes entendues vous ont rappelé des souvenirs.

Vidéoludiquement vôtre,

Yuna Utori

20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 05:11

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Bonjour à tous,

 

Depuis quelques heures, Internet est devenu le nouveau mai-68 du 21e siècle. Le FBI a fermé Megaupload, le fameux site d'échange de fichiers à la popularité exponentielle. Cette fermeture à suscité un émoi général qui n'est pas surprenant quand on sait que Megaupload générait à lui seul 4% du trafic mondial sur le Web. Je ne suis pas là pour donner des leçons ou pour dire qui a tort et qui a raison. J'ai un avis, et certains le partageront, d'autres non. Le fait que ce site soit fermé n'est pas une surprise. La lutte contre le piratage n'est pas nouvelle et Megaupload servait de refuge pour les fichiers échangés en peer-to-peer, lesdits échanges étant en ligne de mire des autorités depuis un certain temps.

 

mai 68

 

Depuis cette opération coup de poing, deux camps s'affrontent violemment et les réseaux sociaux ne font qu'exacerber cet état de fait : d'un coté, les heureux, qui défendent les droits d'auteur sur les oeuvres culturelles, mettant en avant un manque à gagner pour les artistes. Et de l'autre, les défenseurs dudit site et du libre échange de fichiers, légal ou non, au nom de la liberté au sens large du terme, considérant Internet comme le dernier bastion de liberté dans un monde ultra réglementé.

 

poète maudit

 

Quand j'ai appris la nouvelle, cela faisait déjà deux bonnes heures que le couperet était tombé, que le FBI avait arrêté les fondateurs de Megaupload. Ma première réaction fût d'être content que ce site soit fermé, moi qui suit une ligne de conduite qui fait que je ne pirate pas. Jamais. Ma réaction primaire fût donc : Tant mieux ! Gloire aux honnêtes gens qui restent dans la légalité ! Puis en parcourant certains de mes sites communautaires préférés, les réseaux sociaux, etc. je me suis mis à réfléchir. 

 

Serveurs.jpg

 

Premièrement, Megaupload permettait de stocker des contenus personnels et donc légaux, sur leurs serveurs. Par exemple le film de vacances de votre tante, les exposés de votre petit frère... Donc pour ces contenus-là, c'est aussi la disparition pure et simple. Et les utilisateurs ayant toujours respecté la loi se sentent floués. C'est ce que j'appelle les dommages collatéraux, et ce sont des dommages que je ne cautionne pas. Ensuite, l'apparente soudaineté de l'événement. Je parle bien évidemment d'un point de vue très externe, j'ignore si des avertissements aux fondateurs du site ont été adressés par la justice américaine. Et il est probable que je ne le saurais jamais. Enfin, la réaction de certains groupes de hackers suite à cette fermeture, qui décident de surcharger les sites gouvernementaux américains afin de les flinguer. Pour moi, c'est une réaction primaire et sans réel intérêt à part celui d'envenimer un sentiment d'animosité de part et d'autre. Bien sûr, on peut débattre des heures pour savoir qui a ouvert le feu en premier, mais je pense que le débat doit se situer bien au dessus de cela.

 

anonymous.jpg

 

Si, à titre d'exemple, on part du postulat que pour un jeu vidéo vendu au moment de sa sortie 70 Euros, le créateur du jeu en question ne touche que quelques euros, et que c'est la distribution qui se fait des marges monstres, c'est au niveau de la distribution qu'il faut revoir sa copie. Je cite cet exemple car c'est en partie à cause de la flambée des prix dans notre média que le piratage s'est développé. Personne n'est blanc comme neige dans cette histoire. Ce que j'espère, c'est qu'à terme, des solutions vont être trouvées pour que le consommateur n'aie plus la tentation du piratage, ou tout du moins une tentation amoindrie. Alors que je me réjouissais de cette fermeture il y a quelques heures, je suis plus nuancé. Avoir frappé aussi fort peut créer un électrochoc. Mais ce n'est pas la bonne solution. Et si je l'avais, cette solution miracle, je la donnerais volontiers. Les hackers sont entrés en guerre contre les autorités, je frémis à l'idée d'essayer d'imaginer les conséquences de cet affrontement sans merci. 

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Photo-16.jpg Utori

20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 00:38

Bioshock-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous faire plonger dans un monde sous-marin et inquiétant en vous parlant de BioShock. Ce FPS à l'ambiance unique en son genre est édité par 2K Games et développé par 2K Boston, 2K Australia et 2K Marin. Le soft est sorti en août 2007 sur PC et Xbox 360, en octobre 2008 sur PS3 et enfin en octobre 2009 sur Mac. Le joueur incarne Jack, seul rescapé d'un crash d'avion en plein milieu de l'Océan Atlantique. Alors qu'il est sur le point se se noyer il atteint la surface de l'eau et nage vers un îlot mystérieux surmonté d'un phare. Il entre dans le bâtiment pour y trouver un bathysphère dans lequel il s'engouffre. Ce faisant, il s'enfonce dans les profondeurs de l'océan pour découvrir Rapture, une ville utopique où l'éthique et la censure sont absentes. Construite par Andrew Ryan, le joueur va vite se rendre compte que Rapture n'est pas vraiment une ville où l'on rêve de passer ses vacances... BioShock a été encensé par la critique et par les joueurs et il est pour beaucoup de gamers une pierre angulaire de notre média. L'appartenance au genre FPS du jeu s'efface bien vite face à l'histoire prenante du jeu et à son ambiance particulière. Petite revue de détail.

 

BioShock - Bathysphere Intro Scene

 

BioShock reprend les codes du FPS qui consistent à avancer et à dézinguer tout ce qui s'oppose à nous. Par opposition j'entends les ennemis qui nous attaquent, évidemment. Pour se défendre, Jack, que l'on incarne peut utiliser des armes conventionnelles (pistolet, fusil à pompe...) mais il peut aussi utiliser des plasmides, qu'il obtient grâce à des distributeurs qui lui confèrent certains pouvoirs tels que la télékinésie ou le contrôle de l'électricité pour maîtriser ses adversaires. Jack devra contourner les systèmes de sécurité d'Andrew Ryan en les détruisant ou en les piratant, le créateur de Rapture considérant Jack comme un ennemi à abattre. Certaines phases de jeu feront appel à la capacité de réflexion du joueur, ce qui accentue l'idée que ce jeu est bien plus qu'un FPS. Il serait criminel de ne pas rendre hommage à la patte graphique unique du soft, avec ses univers sombres et oppressants, mais néanmoins très travaillés. Enfin la musique, composée par Garry Schyman est de toute beauté. Elle vous transporte d'un bout à l'autre de l'aventure avec une maestria incroyable.

 

BioShock OST - The Ocean on His Shoulders

 

En lisant cette chronique, je suppose que vous avez parfaitement compris que j'avais adoré ce jeu. Et pourtant, je ne suis absolument pas friand de First Person Shooter (jeu de tir à la première personne), mais alors, pas du tout. Pourtant, BioShock m'a séduit par son ambiance, l'histoire qu'il proposait également. Je vous laisse découvrir la fin du jeu, qui est absolument magistrale. Ken Levine et son équipe ont livré une partition sans fausse note à mes yeux de joueur et je suis sorti de cette expérience totalement émerveillé. Alors que si on réfléchit bien, les mécaniques utilisées dans ce jeu sont incroyablement classiques, l'enrobage du bonbon doux-amer qu'est BioShock est parfaitement maîtrisé. Je dis qu'il est doux-amer parce que les adversaires de Jack sont terrifiants, certains physiquement, d'autres moralement. L'utopie d'Andrew Ryan, qui a pris la forme de Rapture, est totalement terrifiante moralement. Le postulat de n'opposer aucune contrainte au progrès scientifique par exemple, fait de Rapture une ville devenue incontrôlable. BioShock est le premier FPS qui, une fois la console éteinte, m'a fait réfléchir aux idées d'Andrew Ryan. Et ça, c'est tout simplement énorme.     

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Andrew-Ryan.jpg Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique. 

19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 01:28

Contre-jour-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, on va changer de formule. Je vais vous parler brièvement de quelques jeux vendus sur l'App Store (désolé je n'ai pas encore de device sous Android, si quelqu'un m'en propose je suis preneur pour faire des chroniques). Voici les 4 jeux dont je vais vous parler : Contre Jour, Dragonvale, Jetpack Joyride et enfin Bike Baron. J'ai joué à tous ces jeux sur un iPad 2, pour un confort de jeu accru. Commençons notre tour d'horizon avec une touche de poésie. Je précise que les quatre jeux que je vais vous présenter sont tous jouables sur iPhone/iPod touch et iPad indifféremment.

 

Trailer de Contre Jour

 

Sorti le 25 août 2011, Contre Jour est édité Chilingo (les créateurs du jeu très populaire Cut The Rope) et quand on lance ce jeu on se retrouve dans un monde en noir et blanc (pour le premier chaptire tout du moins) ce qui fait penser instantanément à Limbo graphiquement parlant. Le joueur fait bouger une petite boule noire d'un bout à l'autre de chaque tableau, accompagné de morceaux de piano de toute beauté. Contre Jour est un jeu de réflexion, qui me fait penser à World of Goo (sans l'histoire de WOG) avec une mécanique de corde à attraper, changer les aspérités du terrain avec un doigt, des portails à passer avec une sauvegarde de la vitesse de passage (Portal, es-tu là ?). Ce soft emprunte des idées à d'autres jeux en les magnifiant dans un jeu tactile. Un sans faute en somme.

 

Trailer de Jetpack Joyride 

 

Développé et édité par Halfbrick Studios, Jetpack Joyride est sorti le 1er septembre 2011. Le principe est assez simple : Vous incarnez Barry, un jeune homme qui a dû mal à gérer sa vie professionnelle. Il trouve dans un laboratoire secret un jetpack dont il s'empare pour traverser le monde où il vit. La mécanique principale du jeu utilisée est de gérer l'ascension ou la descente du jetpack de Barry pour éviter différents pièges, récupérer des pièces d'or et parcourir le plus de distance possible. La particularité du soft réside aussi dans les véhicules spéciaux disponibles pour Barry : un oiseau géant, un téléporteur, une moto et j'en passe. Ce jeu revient à un fondamental du jeu vidéo : la quête au meilleur score. Et c'est bien l'essentiel. 

 

Trailer de Dragonvale

 

Sorti le 15 septembre 2011, Dragonvale est édité et développé par Backflip Studios, les créateurs de Ninjump notamment. Le principe du jeu est assez simple : le joueur doit gérer un parc animalier peuplé de dragons, qu'il faut nourrir, gérer au niveau de leur habitat, et faire vivre tout ce petit monde sur des îles perchées magiquement dans le ciel. Les différentes îles du parc doivent être décorées et organisées pour attirer toujours plus de visiteurs. Le joueur doit également gérer la reproduction de ses dragons et les faire combattre dans une arène pour gagner de l'argent. Il est intéressant de noter que le jeu est gratuit, même si des achats intégrés sont présents. Mais si vous êtes patients dans vos actions, cela ne vous coûtera pas un centime.

 

Trailer de Bike Baron

 

Edité et développé par Mountain Sheep, Bike Baron est sorti le 26 octobre 2011. Le principe du jeu fait furieusement penser à un autre jeu dématérialisé : Trials HD le hit incontesté en 2009 sur le Xbox Live Arcade. La mécanique de jeu principale est exactement la même : on incarne un motard qui doit traverser des parcours de trial de plus en plus difficiles. A l'aide de commandes tactiles, le joueur gère l'accélération et le freinage de la moto ainsi que l'inclinaison  du motard sur sa machine. Le jeu est simple mais terriblement addictif et le temps s'arrête lorsque l'on joue à ce jeu. Mention spéciale également à la tête du motard que l'on incarne, qui me fait penser à un personnage de cartoon américain mal dégrossi.

 

J'espère vous avoir donné envie de jouer à ces petits jeux mais grands par leur qualité, lorsque j'aurais testé d'autres jeux dématérialisés, je referais ces chroniques express qui tentent de faire honneur à ce type de jeu.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Jetpack-Joyride.jpg Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique. 

18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 03:03

SR3-up.jpg

 

Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous emmener à Steelport, la nouvelle ville victime des Saints. Nous allons évidemment parler de Saints Row : The Third. Le jeu est développé par Volition Inc. et édité par THQ et il est sorti le 15 novembre 2011 aux USA et en France puis le 18 novembre dans le reste de l'Europe. Le soft est un GTA-like qui met en scène le gang des Saints, qui à la fin du second opus ont fait main basse sur leur ville d'origine, Stillwater. Alors que le gang cambriole une banque pour ne pas perdre la main, rien ne se passe comme prévu... Contrairement à GTA IV qui s'oriente vers le film noir, Saints Row : The Third est un jeu défouloir, où les personnages sont caricaturaux, tout se fait avec une surenchère toujours plus grande. Le joueur incarne le boss du gang des Saints (l'avatar du joueur est totalement personnalisable) et suite à un accident d'avion après le cambriolage, les Saints atterrissent à Steelport où ils comptent s'installer et en prendre le contrôle par la force. La vidéo ci-dessous, sous-titrée en français explique très bien le début du jeu, je vous invite à la regarder tranquillement.

 

Intro de Saints Row : The Third

 

Saints Row : The Third étant un GTA-like, le joueur doit enchaîner les missions pour faire avancer l'histoire principale. En parallèle, on doit acheter les différents bâtiments de la ville pour étendre l'influence des Saints et gagner toujours plus d'argent reversé par la ville, un impôt en quelque sorte. Enfin il y a toutes sortes d'activités annexes à effectuer, toujours dans l'optique de se remplir les poches de fric. A chaque action du gang, tout est prétexte à l'idiotie. Un exemple ? l'arme de combat rapproché la plus utilisée par le joueur s'appelle le Penetrator et elle se présente sous la forme d'un sextoy géant d'un violet bien criard, et ça, c'est votre épée. Comment voulez-vous être crédible avec une arme pareille ? Et pourtant les gangs qui s'opposent à vous finissent par vous respecter. Malgré tout cela je suis obligé de vous parler de quelques défauts qui ont plombé légèrement ma progression pendant la partie. Graphiquement, le moteur du jeu n'a pas évolué depuis la sortie du premier opus en 2006. Cinq ans plus tard, SR3 aurait mérité mieux. Le second défaut que j'ai pu relever, c'est la physique des véhicules aussi lourds que du carton pâte, ce qui est gênant pendant les courses-poursuites.

 

Kayne West - Power (Saints Row : The Third Soundtrack)

 

La série des Saints Row, je l'ai rincée, saignée jusqu'à la moelle. les deux premiers opus, achetés tous les deux d'occasion, m'ont vraiment fait rire. J'ai beau ne pas apprécier l'ambiance gangsta à la base, (GTA San Andreas je ne t'aime pas), pour Saints Row, j'ai fait une exception. Cette ambiance décalée m'a convaincu instantanément, et le second opus a confirmé mon impression. Lorsque l'annonce d'un troisième opus a été faite à l'E3 2011, j'ai eu instantanément un petit sourire entendu du genre "Super je vais encore me marrer, merci THQ". J'admets, comme je l'ai dit plus haut, que graphiquement Saints Row : The Third  accuse un certain retard, mais il fait partie des jeux où j'ai du mal à lâcher la manette. Bon, à mes yeux, Mass Effect, qui me fait le même effet, possède une classe bien supérieure. Mais ce GTA-like possède un charme particulier et unique. Je ne peux que demander à Volition d'utiliser un moteur de jeu actualisé pour un éventuel Saints Row 4, dans l'hypothèse où une suite sortirait dans les années à venir. Rêvons un peu, amis gamers...

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

Shaundi.jpg Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.